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À PROPOS

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© Zoé Forget

PAUL TOUPET

Né en 1979 (Paris, France)

L’œuvre de Paul Toupet relève d’une pulsion autofictionnelle. Sans cesse affairé à sa création, l'artiste n’obéit à aucun calendrier, son art déroule les émois quotidiens dans une sorte d’exutoire. Paul Toupet a grandi dans une maison habitée par les nombreuses œuvres d’art premier de ses parents collectionneurs. Impulsé par cette création libre, le petit garçon, fasciné par l’ethnie soudanaise des Noubas de Kau, se prend d’assembler des objets dans des boîtes. Adolescent, sa pratique évolue, il élabore de petits personnages qu’il associe à divers objets trouvés. À l’aube des années 2000, ses sculptures sont désormais conçues à échelle humaine. Elles sont la représentation d’un système imaginaire unifié dans un même idéal de conciliation. Ce monde, auquel seuls les enfants semblent avoir accès, est régi par la force du jeu, la fonction écran du masque et un récit mythographique du passé de l’artiste.  Paul Toupet travaille une complexe agrégation de matières : cire d’abeille, cendre de bois, cuir, tissu, corde, crin, plume, terre et résine (série Cendre). Cet enjeu est remis en question en 2015 avec ce qu’il appelle « l’effet céramique » qui donne naissance aux séries Blanche, Noire, Bleue, et dont les sculptures font, par écho, référence à ses amitiés, constantes ou de passage ; on remarque aussi l’introduction du dessin comme trace immuable des expériences partagées. Récemment sont apparues les séries Flamboyance, Dentelles et bientôt Allotropique (qui sera révélée lors de sa prochaine exposition personnelle en 2026) où une approche des effets de textures et de la couleur est encore transformée. Paul Toupet expose en Europe et au Japon, dont Le Louvre Lens (France), et le musée du quai Branly dans un projet à vocation internationale (2027). Son œuvre est également l’objet de commande pour l’espace public (Ville de Pamiers, France). Lauréat 2022 de la Fondation Taylor catégorie Sculpture, l’artiste est soutenu depuis 15 ans par Anne Richard, la fondatrice de HEY! Modern Art & Pop Culture.

Anne RICHARD

HEY! modern art & pop culture 

Born in 1979 (Paris, France)

Paul Toupet's work stems from an autofictional impulse. Constantly busy with his creations, the artist does not follow any schedule; his art unfolds daily emotions in a kind of outlet. Paul Toupet grew up in a house filled with the many works of primitive art collected by his parents. Inspired by this free creation, the young boy, fascinated by the Sudanese Nuba tribe of Kau, began assembling objects in boxes. As a teenager, his practice evolved, and he began creating small characters that he associated with various found objects. At the dawn of the 2000s, his sculptures were now designed on a human scale. They represent an imaginary system unified by the same ideal of reconciliation. This world, to which only children seem to have access, is governed by the power of play, the screen function of the mask, and a mythographic narrative of the artist's past.  Paul Toupet works with a complex combination of materials: beeswax, wood ash, leather, fabric, rope, horsehair, feathers, earth, and resin (Cendre series). This approach was challenged in 2015 with what he calls the “ceramic effect,” which gave rise to the Blanche, Noire, and Bleue series, whose sculptures echo his friendships, both lasting and fleeting. We also note the introduction of drawing as an immutable trace of shared experiences. Recently, he has created the series Flamboyance, Dentelles, and soon Allotropique (which will be unveiled at his next solo exhibition in 2026), in which his approach to texture and color effects is further transformed. Paul Toupet exhibits in Europe and Japan, including at the Louvre Lens (France) and the Musée du Quai Branly for an international project (2027). His work is also commissioned for public spaces (City of Pamiers, France). Winner of the 2022 Taylor Foundation Award in the Sculpture category, the artist has been supported for 15 years by HEY! Modern Art & Pop Culture.

 

Anne RICHARD
HEY! modern art & pop culture 

« Les personnages de Paul Toupet nous fixent de leurs grands yeux hantés. Ils semblent percevoir l’invisible, une réalité sacrée qui se manifeste seulement dans les rituels et les jeux d’enfants. Ce sont des âmes tendres et sombres, qui parlent, sans rien dire, d’un bonheur teinté de mélancolie. »

 Hélène Bouillon, conservatrice en chef au musée du LOUVRE PARIS, co-commissaire de l’exposition Gothiques (Louvre-Lens, Septembre 2025 - Janvier 2026).

 “Paul Toupet's characters stare at us with their large, haunted eyes. They seem to perceive the invisible, a sacred reality that manifests itself only in rituals and children's games. They are tender, dark souls who speak, without saying anything, of a happiness tinged with melancholy.”

Hélène Bouillon, chief curator at Le Louvre Museum (Paris),

co-curator of the Gothiques exhibition (Louvre-Lens Museum, 2025/2026).

« Cet art, qui ne cède rien aux pressions extérieures, œuvre à la représentation d’un système imaginaire où un idéal de paix prévaut. Les moyens mobilisés – une esthétique de l’innocence et la fonction transformatrice du masque - dénouent le conflit. Un remarquable dispositif qui provoque la conversation et soulève la réalité de notre époque, avec confiance et détermination. »

Anne Richard, fondatrice de HEY! MODERN ART & POP CULTURE.

“This art, which yields nothing to external pressures, works to represent an imaginary system where an ideal of peace prevails. The means employed - an aesthetic of innocence and the transformative function of the mask - resolve conflict and call for resistance. A wonderful proposal, full of conversational meanings, which raises a reality of our time with confidence and determination.” 

Anne Richard, founder of HEY! Modern Art & Pop Culture, curator.

« Les figures de Paul Toupet paraissent venir d’un lieu secret de l’enfance, là où s’ouvre des mondes. Leur innocence mêlée d’étrangeté, traversée d’influences non occidentales, évoque des esprits protecteurs, porteurs de douceur, de mysticisme et d’une forme d’espoir fragile. Devant ces œuvres, quelque chose en nous se réveille - une mémoire intuitive et croyante rappelant l’imaginaire comme un guérisseur du réel. »

Chih-Chia Chung, responsable du développement international du MUSEE DU QUAI BRANLY – JACQUES CHIRAC.

Paul Toupet's figures seem to come from a secret place in childhood, where worlds open up. Their innocence, mixed with strangeness and influenced by non-Western cultures, evokes protective spirits, bringing gentleness, mysticism, and a fragile form of hope. When we look at these works, something inside us awakens—an intuitive, believing memory that recalls the imagination as a healer of reality.”

Chih-Chia Chung, Head of International Development of the quai Branly – Jacques Chirac Museum (Paris).

 

« Paul Toupet s’inscrit dans la lignée d’une épique surréaliste, non pas comme héritier direct, mais comme artiste explorant un territoire où le rêve, l’irrationnel et le merveilleux dialoguent avec une réalité contemporaine nourrie de pop culture. De cette alchimie naissent des figures hybrides et liminaires à la dimension quasi sacrée. Leur force symbolique et leur étrangeté poétique agissent comme des icônes où se jouent les renversements de normes esthétiques

et une réinterprétation audacieuse de notre imaginaire collectif. »

Martine Lusardy, directrice du musée de La Halle Saint Pierre (Paris).

 

“Paul Toupet follows in the footsteps of surrealist epic poetry, not as a direct heir, but as an artist exploring a territory where dreams, the irrational, and the marvelous interact with a contemporary reality nourished by pop culture. This alchemy gives rise to hybrid, liminal figures with an almost sacred dimension. Their symbolic power and poetic strangeness act as icons that play on the reversal of aesthetic norms and a bold reinterpretation of our collective imagination.”

Martine Lusardy, director of Halle Saint Pierre Museum (Paris).

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